Chronologie des principaux événements historiques de la R.D.C.
Histoire
A. Les Royaumes (du 5è au 18è siècle)
Avant l’arrivée des Européens, la Région est occupée par des populations d’origine bantoue et des Pygmées.
Les bantous sont organisés en royaumes dont les principaux sont : le royaume Kongo (15è siècle), le Royaume Luba 15ème siècle, le royaume Lunda (16è siècle), Kazembe (18è), les royaumes Kuba, Yaka, Teke, et des chefferies indépendantes chez les Mangbetu, Azandé, Mongo…
B. Les Explorations (19è siècle)
Plusieurs siècles après la découverte de l’embouchure du Fleuve Congo en 1482 par Diego Cao, le 19è siècle a permis à d’autres explorateurs de révéler au monde extérieur certaines potentialités du bassin du Congo.
Il s’agit de l’Anglais Tuckey qui remonta en 1816 le fleuve Congo jusqu’aux chutes de Yelala et inaugura ainsi la période des explorations scientifiques du 19è siècle en Afrique Centrale. Ce fut ensuite le tour du journaliste et voyageur Anglo-américain Henry Morton Stanley qui retrouva à Ujiji sur la rive du Lac Tanganyika en Tanzanie, le missionnaire et voyageur Ecossais David Livingstone le 27 octobre 1871.
C’est ainsi que, attiré par les potentialités du Congo, le Roi des Belges Léopold II créa en octobre 1882, l’Association Internationale du Congo (AIC), avec laquelle il va lancer plusieurs expéditions d’exploration et finalement créer l’Etat Indépendant du Congo (EIC) ; qui fût consacré lors de la Conférence de Berlin, organisée en 1885, en tant que propriété personnelle du Roi Léopold II.
C. Période Coloniale (de 1908 au 29 juin 1960)
La période de la colonisation débute en 1908, avec l’annexion de l’EIC, à la Belgique, qui devient le Congo Belge, période qui dura jusqu’au 30 juin 1960.
La fin de la domination belge au Congo a été précipitée par plusieurs événements externes et internes, comme la participation des soldats de la Force publique aux conflits mondiaux de 14-18 et 40-45, l’alphabétisation de la population et l’avènement d’une classe moyenne congolaise, la création de nombreux partis politiques en 1958. Ensuite, l’éclatement de troubles et émeutes à caractère revendicatif en 1959,…), sans compter à l’extérieur l’influence de la Conférence panafricaine d’Accra en 1958, le discours de Brazzaville du Général de Gaulle, …).
Sur le plan économique, la colonie a connu un essor certain, (création de plusieurs sociétés tant étatiques que privées dans les domaines du transport, de l’agriculture et des mines), période marquée aussi, par une crise de chômage à la veille de l’indépendance.
Sur le plan socioculturel, deux faits marquants méritent d’être signalés : la création en 1954 de l’Université Lovanium de Léopoldville, l’actuelle Université de Kinshasa, la première du Congo et de l’Afrique Centrale, ainsi que celle de l’Université Officielle du Congo à Elisabethville, l’actuelle Université de Lubumbashi.
Sur le plan religieux, les églises chrétiennes traditionnelles, à savoir l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante, rivalisent d’ardeur pour leur implantation maximale sur l’ensemble du Congo Belge.
Un autre événement mérite d’être signalé. Il s’agit de la naissance le 06 avril 1921 à Nkamba dans la Province du Bas-Congo du mouvement religieux de Simon Kimbangu, devenu en 1959 l’Eglise du Christ sur la Terre par le Prophète Simon Kimbangu (EJCSK).
D. Période Postcoloniale (du 30 juin 1960 à nos jours)
Cette période qui s’ouvre avec l’indépendance du Congo en 1960 se subdivise en trois sous-périodes :
- La Première République (de 1960 à 1965)
- La Deuxième République (de 1965 à 1997)
- La Troisième République (de 1997 à nos jours)
1. La Première République
L’indépendance du Congo a été obtenue le 30 juin 1960, après quatre années d’effervescence nationaliste. Le Congo belge accède à l’indépendance sous le nom de République du Congo, dite “Congo Kinshasa”. Joseph Kasa-Vubu est le Premier Président de la République et Patrice Emery Lumumba le premier Premier Ministre.
Quelques temps après la proclamation de l’indépendance,le 30 juin 1960, le Katanga avec Moïse Tshombe fait sécession. Entre 1961 et 1965, plusieurs troubles éclatent, marqués notamment par l’assassinat de Patrice Emery Lumumba en 1961, l’intervention des Casques bleus de l’ONU (1961-1963), qui réduisent la sécession du Katanga, et celle des parachutistes belges (1964), pour mâter une rébellion d’obédience Lumumbiste.
2. La Deuxième République
Quelques dates méritent d’être retenues au cours de cette longue période de 32 ans.
Le 24 novembre 1965 : Accession de Mobutu Sese Seko à la Présidence de la République, à la suite d’un coup d’Etat.
En 1970 : L’autoritarisme se renforce, avec l’instauration d’un régime de parti unique (Mouvement Populaire de la Révolution, M.P.R.).
En 1971 : La République du Congo prend le nom de Zaïre. De 1977 à 1978 : Mobutu fait appel à la France et au Maroc pour contenir de nouvelles rébellions (Kolwezi).
A partir de 1990 : Confronté à une opposition croissante et farouche, Mobutu est acculé à certaines concessions (ouverture au multipartisme, mise en place d’un pouvoir de transition) mais refuse la démocratisation complète des institutions.
En 1994 : La crise politique se double du problème de l’afflux massif des réfugiés rwandais.
3. La Troisième République
Cette période commence avec la fin de la guerre de Libération menée par Mzee Laurent Désiré KABILA.
En 1997 : Les troupes rebelles, progressant d’Est à l’Ouest, prennent le contrôle du pays et contraignent Mobutu à abandonner le pouvoir.
Le 17 mai 1997 : Laurent Désiré Kabila prend le pouvoir et rebaptise le Zaïre en République Démocratique du Congo.
Le 02 août 1998 : Début de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.
Le 16 janvier 2001 : Assassinat de Laurent Désiré Kabila.
Le 26 janvier 2001 : Avènement à la Magistrature Suprême de Joseph Kabila Kabange, qui devient Président de la République démocratique du Congo.
Le 02 avril 2003 : Adoption de l’Acte Final du Dialogue Inter-Congolais (DIC). Le Dialogue Inter-Congolais est une rencontre des protagonistes de la crise politique consécutive à la guerre qui a déchiré la RDC depuis 1998. Il constitue la matérialisation d’un des points clés de l’Accord de cessez-le -feu conclu à Lusaka, en Zambie, les 10 et 11 juillet 1999 entre les gouvernements de la RDC, de l’Ouganda et du Rwanda, et signé en août de la même année par les groupes des rebelles congolais soutenus par ces deux derniers pays.
En adoptant l’Acte Final, les parties au DIC acceptent comme exécutoires les instruments énumérés ci-dessous, convenus à l’issue des négociations politiques et devant régir la transition en RDC.
Il s’agit :
- des trente-six résolutions sur le Programme d’action du gouvernement, dûment adoptées par la plénière du DIC;
- de l’Accord Global et Inclusif sur la transition en RDC ainsi que du mémorandum additionnel sur l’armée et la sécurité, signés respectivement le 17 décembre 2002 et le 06 mars 2003 à Pretoria et endossés à Sun City le 1er avril 2003;
- de la Constitution de la transition adoptée à Sun City en République Sud-africaine le 1er avril 2003.
Le 04 avril 2003 : Promulgation de la Constitution de la Transition par le Président Joseph Kabila.
Le 07 avril 2003 : Prestation de serment de Joseph Kabila, en qualité de Président de la République Démocratique du Congo pour la période de la transition.
Le 18 décembre 2005 : Référendum sur la nouvelle Constitution. Taux de participation: 84,31%.
Le 18 février 2006 : Promulgation de la Constitution de la 3ième République.
Le 31 juillet 2006 : premier tour des premières élections présidentielle et législative par suffrage universel.
Le 29 octobre 2006 : deuxième tour des élections présidentielle par chiffrage universelle.
Le 15 novembre 2006 : La Commission électorale indépendante proclame l’élection Joseph Kabila Kabange à la majorité absolue comme premier président de la 3ième République.
Le 06 décembre 2006 : prestation de serment du Président Joseph Kabila Kabange.
Le 29 octobre 2006 : installation du Parlement.
Le 29 octobre 2006 : installation du Sénat.
Le 29 octobre 2006 : installation de la Chambre Basse.
4. L’élection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo
À l’issue des élections présidentielles et législatives du 30 décembre 2018, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de l’Ancien Premier ministre de la Transition et président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le Progrès social), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est élu et devient le 5ème président de la République démocratique du Congo.
Cette élection marque pour la première fois dans l’histoire de la République démocratique du Congo, l’avènement pacifique d’un nouveau chef de l’Etat à la tête du pays.
Géographie
Géographie de la République démocratique du Congo
La république démocratique du Congo est située au cœur de l’Afrique et englobe l’essentiel du bassin du fleuve Congo. Le pays couvre une superficie de 2 345 410 km², soit l’équivalent des deux-tiers de l’Union Européenne ou quatre fois la superficie de la France..C’est un pays semi-enclavé dont l’ouverture maritime se trouve à l’Ouest du pays (Kongo Central) et s’étend sur bande de terre de 39 km, coincée entre l’enclave de Cabinda au nord et l’Angola au sud.Pays voisins : La RDC a des frontières avec 9 pays : République du Congo, République Centrafricaine, Soudan du Sud, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Angola.
La RDC est répartie en trois grandes zones géographiques
- La cuvette centrale, avec le relief le plus bas, couvre un tiers du territoire, où alternent forêts équatoriales et terres marécageuses, arrosées tout au long de l’année par le fleuve Congo et ses affluents.
- Les plateaux qui bordent la cuvette, couverts de savane.
- Les massifs montagneux de l’Est, situés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Le relief
Le relief varie de la partie la plus basse du territoire, (côte maritime à Moanda), en passant par la Cuvette centrale, où l’altitude moyenne va de 300 à 700 mètres, pour arriver aux montagnes de l’Est comme le Ruwenzori, dont le sommet culmine à 5 109 mètres (Pic Margueritte, Monts Mitumba, Virunga…), et le haut plateau du Katanga dont l’altitude moyenne dépasse les 1200 mètres.La région du Nord-Kivu, recèle également de nombreux volcans, dont le Nyiragongo qui est en activité constante.
Hydrologie
Le fleuve Congo, qui trouve sa source au Katanga, où il est appelé Lualaba, à une altitude de 1.435 mètres, est avec ses 4 700 km de longueur, un débit de 50 000 m3/s, un bassin de 3,80 millions km², est – après le Nil – le deuxième fleuve le plus long d’Afrique, le plus important par son débit et le deuxième fleuve du monde – après l’Amazone, du fait de sa situation à l’Equateur, avec une répartition presque homogène de ses affluents dans les deux hémisphères qui régularisent son débit et en font le fleuve le plus régulier du monde. L’importance économique de ce fleuve est considérable, tant pour l’approvisionnement en ressources halieutiques (poisson)…, en possibilités hydro-électriques, que comme voie de communication, qui forme avec les divers affluents, une véritable autoroute de 14 166 km de voies navigables.En fin de parcours, après sa longue route à travers le pays, le fleuve Congo se jette dans l’océan Atlantique par un large estuaire où sa puissance atteint une force colossale telle, qu’on reconnaît ses eaux chargées de sable à plus de45 km de la côte.Avec le fleuve Congo on trouve également plusieurs grands lacs, Mai-Ndombe et Ntumba à l’ouest, lacs Edouard, Albert, Kivu, Tanganyka, Moero,… à l’est.
Climat
La République démocratique du Congo, bénéficie de deux types de climat :
- équatorial, chaud et humide toute l’année, dans la zone centrale traversée par l’équateur, où est située l’immense forêt tropicale (la plus étendue au monde après l’Amazonie) ;
- tropical, chaud toute l’année, avec une saison sèche, et une saison des pluies dans les régions, situées au nord et au sud de l’équateur, et dont la longueur est variable d’une région à l’autre.
Flore
La flore de la RDC est étroitement liée à la géographie physique des régions traversées : plateaux, massifs montagneux, altitudes basses ou moyennes qui influencent la végétation à travers le climat, qui donnent naissance aux savanes, savanes boisées, forêts denses, forêts de montagne, autant de milieux qui reflètent l’immense biodiversité du pays.
S’installer en RDC
S’installer en République démocratique du Congo
L’installation en République Démocratique est régie par la Direction Générale de Migration, seul organe habilité à délivrer les visas d’établissement aux étrangers désireux de s’installer en République Démocratique du Congo.
Veuillez trouver ci-dessous les différents types d’établissement en RDC et leurs conditions:
Conformément à la Loi et aux textes réglementaires, la Direction Générale de Migration est habilitée à délivrer les visas aux expatriés désireux de venir visiter la RDC ou pour s’y établir.Le visa ne peut être accordé qu’aux requérants qui remplissent les conditions déterminées par les textes légaux et réglementaires.A. Nomenclature des visas et conditions d’octroi.La nomenclature des visas délivrés par la DGM et les conditions d’octroi se présentent comme suit :1. Visa Volant :autorisation accordée par le Directeur G é n é ral à un expatri é venant d’un pays où la RDC n’a pas de représentation diplomatique ou consulaire. Cette autorisation permet à l’Intéressé d’arriver à la frontière et de bénéficier d’un visa aéroportuaire ou portuaire pour accéder sur le territoire Congolais. Il est également accord é aux invit é s du Gouvernement Congolais.NB : Les prix des Visas sont fix é s par arrêté interministériel (Ministère des Finances, du Budget et de l’Intérieur, Décentralisation & Sécurité).Conditions pour bénéficier d’un visa volant :• Lettre de demande adressée par le requérant au Directeur G é n é ral de la Direction Générale de Migration • Photocopie du passeport du requérant, • Photocopie de l’identité du preneur en charge, s’il est congolais ou du passeport, s’il est étranger.2. Visa Aéroportuaire / Portuaire :délivré au poste d’entrée au bénéficiaire du Visa Volant ou sur autorisation expresse du Directeur Général. Sa validité est de 7 jours. Après ce délai, le requérant devra régulariser son séjour auprès des Services de la Chancellerie à la Direction Générale ou Provinciale de Migration.3. Visa de Voyage :délivré par les Services près des Missions diplomatiques et consulaires de la RDC à l’étranger, il donne la possibilité au bénéficiaire de franchir la frontière s’il remplit les conditions suivantes :• Etre détenteur d’un passeport en cours de validité, • Disposer des moyens de subsistance suffisants, • Etre pris en charge par une personne morale ou physique régulièrement établie en RDC.NB : Le Visa de voyage n’autorise pas l’exercice d’une activité rémunérée en RDC. La validité de ce visa est de 6 mois maximum. Ce visa peut être prorogé par la Direction Générale de Migration pour une durée d’un, deux ou trois mois en vue de totaliser les six mois révolus.4. Visas d’Etablissement• Délivrés aux étrangers désireux de s’établir en RDC, • Confèrent à ces derniers, non seulement le statut de résident, mais aussi la possibilité d’exercer des activités professionnelles ou économiques aux conditions fixées par la Loi.Types de Visas d’Etablissement• Visa d’Etablissement Ordinaire • Visa d’Etablissement de Travail • Visa d’Etablissement de Travail Spécifique • Visa d’Etablissement pour Etudes • Visa d’Etablissement pour conjoints étrangers des nationaux (matrimonial) • Visa d’Etablissement Spécial • Visa d’Etablissement PermanentConditions générales pour tous les Visas d’Etablissement• Etre en séjour régulier en RDC • Avoir séjourné pendant six mois au moins en RDC • Détenir un passeport en cours de validité (au moins six mois) • Remplir scrupuleusement le formulaire • Remplir scrupuleusement la fiche d’immtriculation • Présenter 4 photos passeports récentes et identiques • Présenter une carte de vaccination internationale • Présenter une attestation de bonne vie et mœurs de son pays et de la commune de résidence (datant de moins de 3 mois) • Présenter une attestation de résidence délivrée par la commune de résidence (datant de moins de 3 mois) • Présenter l’original et la copie de l’attestation consulaire ou immatriculation • Disposer de moyens de subsistance suffisantsa) Visa d’Etablissement Ordinaire (3 ans)Conditions Particulières1. Pour les Commerçants• Statuts de la Société (notariés) • Nouveau Registre de commerce (NRC) • Numéro d’Identification Nationale (Id. Nat.) • Preuve de régularité vis-à-vis du fisc • Preuves d’affiliation à l’INPP, INSS et à un Syndicat patronal reconnu en RDC (Ex :FEC, COPEMECO, FENAPEC, …) • Preuve d’un fonds de roulement dans une banque locale (extrait de compte bancaire) • Ne pas exercer le petit commerce2. Pour les Professions libérales à caractère lucratif• Agrément ou licence de la corporation • Preuve de régularité vis-à-vis du fisc • Preuve de fonds de roulement dans une banque locale pour un montant de USD 5.000 au minimum • Nouveau Registre de commerce (NRC) • Numéro d’Identification Nationale (Id. Nat.)3. Pour les professions libérales à caractère philanthropique (Missionnaires)• Lettre de demande du Représentant Légal de la Communauté ou congrégation adressées au Directeur Général de la DGM • Agrément (photocopie) de la communauté ou de l’ASBL • Attestation missionnaire ou de service • Engagement de prise en charge légalisé du Représentant Légal4. Pour les Comptoirs de Diamant et d’Or• Photocopie légalisée de l’Arrêté d’agrément du Ministère de Mines • Preuve de dépôt de USD 50.000 dans une banque locale • Photocopie légalisée du Nouveau Registre de commerce • Photocopie légalisée de l’Identification Nationale • Preuve de régularité vis-à-vis du fisc • Preuves d’affiliation à l’INPP, INSS et à un Syndicat patronal reconnu en RDCb) Visa d’Etablissement de Travail (1à 2 ans)Délivré aux étrangers désireux de travailler sous contrat de travail en RDC. La validité du visa de travail est celle de la carte de travail.Conditions particulières• Etre détenteur d’une carte de travail • Présenter un contrat de travail visé par l’Office National de l’Emploi • Avoir la qualification et en présenter la preuve • Présenter une attestation de servicec) Visa d’Etablissement de Travail SpécifiqueIl est accordé pour une durée qui ne peut dépasser 1 an. Il n’est pas renouvelable.d) Visa d’Etablissement pour Etudes• Preuve d’admission dans un établissement d’enseignement agréé • Engagement de prise en charge notarié ou preuve d’une bourse d’études • Pour les chercheurs, document visé par le Ministère ayant la recherche scientifique dans ses attributions (ayant encore au moins 3 mois de validité)e) Visa d’Etablissement pour conjoints étrangers des nationaux (Matrimonial)• Acte de mariage (photocopie) • Photocopie légalisée de la carte d’identité du conjoint • Photocopie légalisée de l’autorisation maritale (pour les épouses)NB : Le Visa Sortie-Retour est accordé pour un ou plusieurs voyages à tout étrangers détenteur d’un Visa d’Etablissement qui voudrait se déplacer pour l’extérieur du pays. Sa validité est de 7 mois à partir de la première sortie et de 11 mois pour les professions libérales à caractère philanthropique, les Missionnaires et les ASBL.f) Visa d’Etablissement spécial (5 à 10 ans)Accordé aux promoteurs ou mandataires des entreprises nouvelles, agréées au code des investissements. Le détenteur du visa spécial bénéficie de la gratuité du visa de sortie-retour.Conditions particulières• Adresser au Directeur Général de la Direction Générale de Migration une lettre de demande • Présenter l’agrément de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) • Joindre l’Arrêté interministériel d’agrément du projetg) Visas d’Etablissement PermanentLe Visa d’Etablissement Permanent a une durée indéterminée. Son détenteur est dispensé de visa de sortie-retourConditions particulières• Adresser une lettre de demande au Directeur Général de la Direction générale de Migration • Avoir séjourné régulièrement en RDC sans interruption pendant au moins 15 ans • Exercer des activités agricoles, libérales, commerciales ou industrielles • Etre en règle vis-à-vis du fiscNB : Tout étranger détenteur du Visa Permanent est exempt é du visa Sortie-retour.B. Cas de dispense du passeport et du visa1. Passeport et Visaa) Les étrangers âgés de moins de 15 ans, à la condition que leur identité soit indiquée sur le passeport de l’auteur, de l’ascendant ou du tuteur qu’ils accompagnent ;b) Les étrangers membres du personnel naviguant de lignes aériennes ou maritimes faisant escale en RDC, à la condition qu’ils soient porteurs d’une licence ou d’un certificat valable de membre d’équipage.2. Visa de transita) Les étrangers en transit empruntant exclusivement les voies aériennes ou maritimes à condition qu’ils ne sortent pas des limites aéroportuaires ou portuaires durant l’escale :b) Les étrangers qui transitent par la RDC, en empruntant exclusivement la voie aérienne et qui doivent attendre le temps strictement nécessaire pour prendre la première correspondance leur permettant de continuer leur voyage ;c) Les étrangers qui, passagers d’une compagnie aérienne, font escale à l’aéroport de Kinshasa et poursuivent leur voyage par avion au départ de l’aéroport de Brazzaville, étant entendu qu’ils peuvent également bénéficier de cette dispense dans le sens Kinshasa – Brazzaville ;d) Les membres du personnel naviguant des lignes aériennes ou maritimes faisant escale en RDC, à la condition qu’ils soient porteurs d’une licence ou d’un certificat valable de membre d’équipage. |